Les appareils de chauffage et les chaudières assurent le chauffage des locaux en ajoutant de la chaleur à l’air par la combustion d’un combustible comme le gaz naturel ou le mazout. Bien que les rendements se soient continuellement améliorés, ils restent inférieurs à 100 %, ce qui signifie que toute l’énergie disponible provenant de la combustion n’est pas utilisée pour chauffer l’air.

Les pompes à chaleur fonctionnent sur un principe différent. L’électricité introduite dans la pompe à chaleur est utilisée pour transférer l’énergie thermique entre deux endroits. Cela permet à la pompe à chaleur de fonctionner plus efficacement, avec des rendements typiques bien supérieurs à 100 %.
100 %, c’est-à-dire qu’elle produit plus d’énergie thermique que la quantité d’énergie électrique utilisée pour la pomper.

Il est important de noter que l’efficacité de la pompe à chaleur dépend fortement des températures de la source et du puits. Tout comme une colline plus raide demande plus d’effort pour la gravir à vélo, des différences de température plus importantes entre la source et le puits de la pompe à chaleur obligent celle-ci à travailler davantage et peuvent réduire son efficacité. Il est essentiel de déterminer la bonne taille de la pompe à chaleur pour maximiser les rendements saisonniers. Ces aspects sont abordés plus en détail dans les sections Pompes à chaleur à air et Pompes à chaleur géothermiques.

Terminologie relative à l’efficacité

Diverses mesures d’efficacité sont utilisées dans les catalogues des fabricants, ce qui peut rendre la compréhension des performances du système quelque peu confuse pour un acheteur novice. Vous trouverez ci-dessous une décomposition de certains termes couramment utilisés en matière d’efficacité :

Mesures en régime permanent : Ces mesures décrivent l’efficacité de la pompe à chaleur en ” régime permanent “, c’est-à-dire sans les fluctuations réelles de la saison et de la température. En tant que telles, leur valeur peut changer de manière significative lorsque les températures de la source et du puits, ainsi que d’autres paramètres opérationnels, changent. Les mesures en régime permanent comprennent :

Le coefficient de performance (COP) :

Le COP est un rapport entre le taux auquel la pompe à chaleur transfère l’énergie thermique (en kW), et la quantité d’énergie électrique nécessaire pour effectuer le pompage (en kW). Par exemple, si une pompe à chaleur utilise 1 kW d’énergie électrique pour transférer 3 kW de chaleur, le COP est de 3.

Taux d’efficacité énergétique (EER) :

L’EER est similaire au COP et décrit l’efficacité de refroidissement en régime permanent d’une pompe à chaleur. Il est déterminé en divisant la capacité de refroidissement de la pompe à chaleur en Btu/h par l’entrée d’énergie électrique en Watts (W) à une température spécifique. L’EER est strictement associé à la description de l’efficacité de refroidissement en régime permanent, contrairement au COP qui peut être utilisé pour exprimer l’efficacité d’une pompe à chaleur en matière de chauffage et de refroidissement.

Mesures du rendement saisonnier :

Ces mesures sont conçues pour donner une meilleure estimation de la performance sur une saison de chauffage ou de refroidissement, en incorporant les variations ” réelles ” des températures au cours de la saison.

Les mesures saisonnières comprennent :

Le facteur de performance saisonnier de chauffage (HSPF) : Le HSPF est un rapport entre la quantité d’énergie que la pompe à chaleur fournit au bâtiment pendant toute la saison de chauffage (en Btu), et l’énergie totale (en Watthours) qu’elle utilise pendant la même période.
Les données météorologiques caractéristiques des conditions climatiques à long terme sont utilisées pour représenter la saison de chauffage dans le calcul du HSPF. Toutefois, ce calcul est généralement limité à une seule région et peut ne pas représenter pleinement le rendement à l’échelle du Canada. Certains fabricants peuvent fournir, sur demande, un CPSC pour une autre région climatique ; toutefois, les CPSC sont généralement rapportés pour la Région 4, qui représente des climats semblables à ceux du Midwest américain. La Région 5 couvre la majeure partie de la moitié sud des provinces canadiennes, de l’intérieur de la Colombie-Britannique jusqu’au Nouveau-Brunswick (voir note 1).

Taux d’efficacité énergétique saisonnier (SEER) : Le SEER mesure l’efficacité frigorifique de la pompe à chaleur sur l’ensemble de la saison de refroidissement. On le détermine en divisant le refroidissement total fourni pendant la saison de refroidissement (en Btu) par l’énergie totale utilisée par la thermopompe pendant cette période (en wattheures). Le SEER est basé sur un climat dont la température estivale moyenne est de 28°C.

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